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Ce blogue est conçu pour permettre à notre famille et à tous nos amis de suivre cette belle aventure qu'est l'adoption de Lyvia au Vietnam en 2010, puis de celle de Liam en Chine en 2013. Elle a débuté il y a quelques années déjà et se continuera encore et encore...

lundi 5 avril 2010

First Contact




22 mars 2010


J’aime beaucoup l’univers de Star Trek. La vieille série, bien, sûr (celle de Gene Roddenberry, créée en 1966), mais également les séries plus récentes – mon coup de cœur demeurant Voyager. On le sait, cet univers, né au petit écran, s’est inséré dans celui, plus élitiste, du cinéma et ce, à plusieurs reprises. De ces films, mon préféré demeure sans conteste Star Trek : First Contact (Star Trek : Premier Contact).

Aujourd’hui (dimanche le 21 mars), pour une raison que je m’explique mal, me faisait beaucoup penser à ce film qui, pour plusieurs trekkies, demeure un pur chef-d’œuvre. Il y a effectivement une analogie possible entre, d’une part, le capitaine Picard qui, poursuivant un vaisseau Borg, remonte le temps l’époque du Premier Contact entre humains et aliens (les Vulcains) et, d’autre part, le choc de l’adoption.

Les perspicaces l’auront compris : contre toute attente, il nous a été possible de rendre visite à l’orphelinat de la Croix-Rouge à Danang et ce, à peine sortis de l’avion (enfin, presque – nos avons d’abord fait un saut à l’hôtel le Tourane pour y déposer nos bagages dans notre chambre, laquelle, digne d’un palace, est équipée d’une terrasse avec vue sur l’océan…). Et qui dit visite à l’orphelinat, dit rencontre avec… Lyvia.

Le Borg (ben oui, « le », pas « les », parce que c’est un collectif avec un esprit unique), dans Star Trek, débute toute rencontre avec trois phrases désormais célèbres (et, avouons-le, un tantinet clichées) : « We are the Borg. You will be assimilated. Resistance is futile. »

Toute résistance est inutile. En effet, devant cette petite fée, toute résistance est inutile. Comme le Borg, elle est d’un calme olympien. Résolue, imperturbable mais néanmoins curieuse, elle assimile (compute?) tout stimulus qui tombe sous ses grands yeux noirs. Comme le Borg, elle s’adapte à une vitesse fulgurante. Et comme le Borg qui, avec ses nanomachines, dévore les vaisseaux de la Fédération, Lyvia se nourrit comme une cochonne.

Nous avons ainsi pu lui donner à manger pour la première fois, sous l’œil attentif des nounous – lesquelles furent d’ailleurs enchantées de la livraison d’une valise entière de couches lavables (merci Bummies!). Sans se plaindre, sans faire de chichis, Lyvia ouvre la bouche pour avaler presto la cuillerée qui s’y glisse sans peine – pour en redemander aussitôt. Le bol de céréales plein à rabord ne laissera pas même une seule bouchée – et Lyvia ira jusqu’à essayer d’en chipper discrètement à ses consoeurs orphelines.

Toute résistance est inutile : nous somme conquis, assimilés dans l’univers de cette petite fée, que nous enrichissons de notre amour.

Demain : la cérémonie de remise!!!

M.

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